Histoire de neutraliser les rumeurs avant qu’elles deviennent légendes urbaines, je vous propose ici un court FA Que des plus fréquentes questions.
Q: « Comme ça t’es rendu Directeur de création interactive chez Y&R, mon snoro »
R: Non pas. J’avais un retainer de 3 jours/semaine en tant que DC partiel avec les zamis de Saint-Jacques Vallée Young & Rubicam. Mais ce mandat s’est terminé en début juin.
Q: « Ah ben, mon cibolac de malade de toé. Avec ton affaire sur Saint-Denis, tu t’es monté une petite boite!!! »
R: Que nenni. Le locataire officiel de cet espace est akufen, un studio de design interactif. Moi, j’y sous-loue avec mon pote Sébastien Cayer un bureau. Dans le bureau d’à côté, ce sont les aminches de Quatre Cent Quatre, une boite de programmeurs flash. Ainsi, ça me permet d’avoir un ti pied à terre en ville, évitant ainsi à mes clients et collaborateurs des visites dans le chouette mais lointain West-Island. Par ailleurs, ça me permet d’utiliser mon nouveau bécyk rouge pour aller bosser, ce qui n’est pas désagréable. Bon, c’est certain que si l’occasion se présente, on a la possibilité de se regrouper – le temps d’un projet – mais l’idée est plus de profiter de cette co-habitation pour nous désisoler et nous dépanner mutuellement ;-)
Q: « Y a une rumeur qui voulait que tu partes une entreprise avec (INSÉRER ICI LE NOM D’UN RICHE INVESTISSEUR, D’UNE AGENCE OU DE BILL GATES), quand est-ce que c’est-y qu’on va voir ça? »
R: Il y a en effet eu des discussions avec différents intervenants pour démarrer des trucs. Mais, à ce jour, y a rien de concret dans le collimateur. Faut comprendre que si jamais je faisais un move de ce genre, ça me prendrait des partenaires qui ont la même passion que moi. Donc, riches armateurs grecs collectionnant les compagnies comme d’autres collectionnent les blondes, prière de s’abstenir ;-)
Q: « J’ai entendu dire que (INSÉRER ICI LE NOM D’UNE AGENCE) voulait t’avoir comme directeur de création interactive. C’est vrai? »
R: Encore là, il y a effectivement eu des discussions – et j’imagine qu’il y en aura d’autres. Des DC interactifs à Montréal, y en a pas des tonnes. C’est donc normal qu’on m’envoit un ti email de temps en temps. Ce n’est pas ma priorité, mais ça ne veut pas dire que la boutique est fermée de ce côté-là. Who knows?
Q: « J’t’ai vu l’autre jour avec la gang de La Fabrique d’Image chez (INSÉRER LE NOM D’UNE AGENCE)! Kossé tu faisais là, maudit fou? »
R: Il ne s’agit pas là d’une grande nouvelle en soi puisque dès mon départ de chez Marketel, j’avais expliqué que mon offre s’adressait autant aux agences, aux médias qu’aux maisons de production qui auraient besoin d’un concepteur, d’un directeur de création ou d’un stratège créatif ouèbe. Dans cette perspective, j’ai entamé des discussions avec plusieurs maisons de production de Montréal (tant des boites de prod de films que des boites de prod de programmation) pour offrir mes services en tant que réalisateur interactif, leur permettant ainsi d’étoffer leur offre de service numérique pour aller plus loin que la simple production d’un clip shooté sur fond vert ou d’un CMS repatenté. La prod se doit elle-aussi d’être créative. Si les agences attendent d’un réalisateur trad qu’ils pognent leurs concepts et qu’ils les amènent plus haut, je vois pas pourquoi une prod interactive ne pourrait pas être pensée selon le même modèle. Mon rôle sera de travailler main dans la main avec les agences et les réalisateurs vidéo afin de s’assurer que les projets aillent au maximum de leur potentiel interactif. Et moi, ça me permettra de renouer un brin avec mes premiers amours puisque j’ai étudié pendant 5 ans en cinéma.
Q: « OK, mais à l’instar des réals trads, es-tu exclusif à La Fabrique? »
R: Nope. Pour l’instant, c’est pas autant ça l’idée que d’offrir mes services à ceux qui sont prêts à prendre ce chemin avec moi, comme je le fais déjà avec les agences et les médias. Deviendrai-je exclusif? Honnêtement, je ne pense pas qu’il s’agisse là d’un modèle viable actuellement pour les maisons de prod… ni pour moi. En fait, le modèle d’exclusivité m’apparait carrément dépassé. Mais, c’est sûr qu’en cours de route, il va se développer des affinités. Et ça, c’est plus fort que l’excusivité mercantile. Du moins, pour moi. En attendant, les discussions se poursuivent et d’autres rencontres sont planifiées.
Q: « Donc tu couches avec les agences, les maisons de prod, les médias!!! T’es une vraie pute, toi. »
R: Si Microsoft peut très bien vendre des logiciels, vendre de la pub et la concevoir, tout ça en même temps, j’vois pas pourquoi je ne pourrais pas proposer mes services sur différentes plateformes ;-) Comme le disait si bien Seth Godin je ne sais plus trop où, on est beaucoup plus qu’une simple profession ou une seule personne. Parfois concepteur, parfois stragège, parfois papa, parfois amant, parfois ben épais, parfois super comique, parfois grognon, parfois carrément dans le champ, d’autre fois créatif allumé, bientôt réalisateur. Tout ça, c’est moi. Pensez-y un moment. Vous aussi, vous êtes bien plus qu’une simple affaire, non? Alors, sortons-nous de la tête cette façon monolithique de penser et amusons-nous à assumer tout ce que nous sommes que diable! Dans le ouèbe 1.0, une section, une catégorie ou un article ne pouvait être catégorisé que d’une seule et unique façon. On appelle ça la taxonomie. Dans le ouèbe 2.0, on parle maintenant plutôt de folksonomie. Les gens étiquettent eux-même les articles, mais dans le fond les articles, eux, ne changent pas. C’est un peu la même affaire pour moi. Certains me taggeront comme « concepteur », d’autres comme « directeur de création interactive », d’autres comme « réalisateur interactif » et d’autres comme « stratège ouèbe ». C’est ben correct. Appellons cela de la pizzanomie. Mais au bout du compte, ils auront le même mec. Un gars passionné par le numérique, l’interactivité, la communication qui torche et le travail en équipe serré, complice et sans diva. Fa que appelez-moi comme vous voulez, mais appelez-moi ;-)
Q: « Prévois-tu te remettre en vente sur eBay très bientôt? »
R: Cette stratégie se voulait d’avantage buzz que nouveau modèle économique de mise-en-marché pour un travailleur autonome. Ce fut très rigolo, j’ai eu très peur de me retrouver esclave d’un riche sultan pour le restant de mes jours à 2.99$/h, mais ça c’est très bien passé. Je garde d’ailleurs le contact avec la boite française qui avait acheté 2 de mes 3 forfaits. Christophe, leur DA, était d’ailleurs venu me rejoindre à Cannes en juin.
FA Que… c’tu plus clair, là? Si vous en avez d’autres de questions, hésitez pas. Vous savez où me rejoindre ;-)