Hier, l’ami Mitch se posait la question. Effectivement depuis la première bannière parue sur le site de HotWired voilà 14 ans (voir la photo de ce billet), il s’est brisé beaucoup de sucre sur son dos. Tout d’abord gros hyperlien coloré (difficile de demander plus à gif de 5k mesurant 468X60 (on parle ici de pixels, pas de mots!) au fil du temps et de l’évolution de la technologie (bande passante, flash, processeur), celle-ci a pris un peu plus d’assurance.
Mais même dans ses meilleurs moments, un taux de clic qui dépasse difficilement les 5% (et quand ça arrive, on ouvre le champagne, c’est sûr, vu qu’en moyenne on se parle plutôt de 0,1!). Le problème du mozusse de clic, c’est qu’on présuppose un intérêt incommensurable des internautes envers son produit. N’oublions pas que chaque visiteur a une quête en tête. Il recherche un article, veut connaitre les résultats du spot, etc… Il n’est pas en train de chercher le bouton qui l’amènera vers le site expérientiel de Axe où il pourra jouer à des jeux mongols, mais difficilement trouver des rabais pour s’en procurer.
Dans le même ordre d’idée, je serais curieux qu’on mesure la télé de la même façon… M’est avis que ça cliquerait pas ben ben fort non plus. On le constatera très bientôt, au fur et à mesure que se déploieront les actions interractives reliés au gros tube. Mais gut feeling, ça va juste prouver l’inefficacité relative de ce type de relation que ce soit sur une bannière ou devant le tube.
Un des éléments qui a ouvert des portes au cours des dernières années, ce fut la possibilité de faire interragir l’usager à même la bannière. Plutôt que de le déranger dans ces activités sur le site actuel et l’amener ailleurs, maintenant la technologie nous permet de lui faire vivre une couple de petites expériences ben tripantes à même son big box. Et pourtant, encore plein de clients refusent de mesurer le taux d’interactivité avec la bannière et ne se base que sur le click-thru (comme si Saint-Hubert se foutait tout d’un coup des achats en ligne et ne voulait que comptabiliser que ses poitrines vendues sur place).
Mais encore là, il manque de quoi. Quoi? Le point de vue du consommateur. On le voit de plus en plus, on assiste à un désintérêt envers les médias traditionnels qui eux-mêmes font de plus en plus appel aux réseaux sociaux et tout le barda 2.0 qui s’y rattache. Dans cette même perspective, la bannière (issue d’une mentalité pub 1.0) a ce même potentiel de devenir 2.0 en deux temps trois mouvements. Après tout, elle est tout de même née sur le ouèbe, elle ;-)
Bref, selon moi, la question de Mitch doit être élevée d’une coche. C’est pas autant de savoir si la bannière se meurt que d’espérer qu’elle va savoir rescuciter.
ouais, c’est sûr que le modèle de Pay Per Engagement proposé par videoegg donne des lettres de noblesse à l’expérience de marque (d’un point de vue financier du moins), mais ce que j’ai vu de réaliser à date, c’est encore pas mal unidirectionnel (ie. le brand qui te développe une bébelle avec laquelle tu peux jouer – yeah!). J’pense qu’on va devoir évoluer un moment donné et véritablement interagir avec le consommateur, dans les 2 sens. Merci pour le lien!
La solution ?
http://www.videoegg.com