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L’origine d’un nouveau verbe : adbloquer
Que les médias traditionnels soient inondés de publicité, soit. Nos jeunes millénaires savent bien qu’à chaque pause, ils ont 2 minutes et demie pour aller se faire un sandwich de 3 pieds de haut. Mais là où ils déterrent le tomahawk de guerre, c’est quand la pub les suit jusqu’en plein milieu d’un clip sur YouTube. Sur leur propre territoire. Avec de la pub intrusive. C’est à ce moment qu’ils parlent d’adbloquer.
Faut comprendre que très souvent, ils utilisent YouTube comme leur plateforme de prédilection pour écouter de la musique, et pas forcément pour regarder le vidéo en tant que tel. Vous vous imaginez l’effet quand pendant un party, chaque toune de la playlist est interrompue par une pub de leur poulet rôti, boisson gazeuse ou automobile préférés ? Sans cap de fréquence ? Belle façon de saloper une marque à tout jamais !
C’est ce qu’ils reprochent à la pub numérique. D’être encore plus intrusive que la pub traditionnelle. Comme le dit Félix : « une pub par vidéo, c’est de l’abus ». Mais pour l’instant, ils demeurent sur YouTube. Jusqu’à ce qu’ils bougent vers une autre plateforme. Et que la pub les suit à nouveau.
Quand l’irritation va au point où ils se mettent à adbloquer la pub, c’est un message clair face à l’impertinence publicitaire, non ? Le pire, ça n’a rien à voir avec la qualité de la pub. Qu’elle soit bonne ou qu’elle soit poche, c’est le mécanisme popupien qui pousse la pub en pleine face de nos millénaires qui influe négativement l’expérience.. Alors que la pub est censée séduire. Tout le monde part perdant en partant. C’est bien beau acheter des eyeballs, mais au prix d’une image de marque ternie ? Pas sûr…
Lisez l’article « L’homo millenius fullbranchus » publié sur le site du Grenier aux nouvelles à partir de ce pizzcast. Pour en jaser sur Twitter, faites-moi un coucou via le #GrenierMag et mon identifiant @pizza4all.