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Us et plateformes – une (dé)confiture sociale ?

Us & plateformes : (dé)confiture sociale ? | digitaline.ca

C’est bien connu, la culture, c’est comme la confiture : moins tu en as, plus tu l’étends.

Cette maxime est vraie aussi des médias sociaux. Avec la pléthore de nouveaux nouveaux (sic) médias sociaux disponibles, il peut être tentant de vouloir être présent sur toutes les plateformes. Après tout, c’est gratuit, non ? Hé bien non, dans la vie, tout a un coût, même la confiture ;)

Je ne parle pas simplement du coût en heures-personnes, les fameux man-hours si chers (resic, sorry !) à tout bon gestionnaire d’huile de coude. Ni du prévisible manque à impacter dû à la dilution des efforts de marque.

Non, je parle plutôt d’une dommageable érosion du brandlove. D’un pernicieux impact négatif sur une marque qui se la joue à tenter — malhabilement ? pathétiquement  ? – d’être ce qu’elle n’est pas.

Astérix et Obélix. Vous souvenez-vous d’Obélix dans Astérix et Cléopâtre ? Alors qu’il faisait la file, « déguisé » en ouvrier égyptien, dans le vain espoir d’une louche (de) potion magique ? Moi aussi.

Mais je me souviens surtout de la réaction de Panoramix : Nooooonn !!!

What if Obélix était votre marque ? Pire, et si Panoramix était votre consommateur ? Celui ou celle qui vous suit sur toutes ces plateformes ?

On size fits all

Chaque plateforme vient avec son vernaculaire, ses propres codes, son éthique, sa raison d’être et donc, inévitable corolaire, ses limites aussi.

Se contenter de multiposter son contenu — as is ! — sur toutes les plateformes, c’est un peu/beaucoup penser que l’on peut se pavaner impunément, nuisette fleurie et pantouflettes aux pompons folâtres sur le parvis de la Place des Arts — en plein hiver ! – sans créer d’extensions involontaires de l’arcade sourcilière supérieure gauche de vos (bientôt ex) fans.

À quoi joue-je ?

Avant de plonger tête première dans une nouvelle plateforme, il importe d’en bien connaitre les habitudes de la maison. Cela peut sembler aller de soi, mais eeech ! que ce n’est pas toujours le cas.

Une fois l’accent maitrisé, on ajustera le contenu à la plateforme — s’il vient répondre à un besoin de cette communauté. Car contrairement à la séculaire tradition des cadeaux d’hôtesse, on ne peut impunément se pointer avec des bonbons ou une plante verte grasse.

La question est qu’est-ce que votre marque apporte à la communauté ? Pas l’inverse ! Si votre réponse a de vils relents nombriliques, passez votre tour. Concentrez-vous sur la ou les plateformes qui font du sens pour vous et vos fans. Ceux-ci vous en remercieront.

Votre chiffre d’affaires aussi ;)

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