En écho à mon billet de jeudi dernier, je vous parle aujourd’hui de l’offre à répulsion spontanée.

Au hasard de mes balades de soccer-dad de fin de semaine, je suis passé en auto devant une offre apparemment banale mais néanmoins fort curieuse quand on y pense un moment.

Accotés à un poteau le long du trottoir, trois pneus et une affiche: 3 pneus pour 20$. Trois pneus! Pourquoi trois pneus? Qui a besoin de trois pneus anyways? Existe-t-il des voitures tri-jambistes roulant seulement sur trois roues? Quelles sont les chances qu’un malheureux ayant subi une triple crevaison passe à Lachine devant cette vente unique? Mais surtout, pourquoi s’osbtiner à vouloir nous faire croire que d’offrir trois pneus, c’est le deal du siècle? Caltare, va quand même falloir s’en procurer un quatrième au plein prix, non?!?

Je sais pas pour vous, mais il me semble que trop souvent je suis confronté à une offre qui ne tient pas debout. Une offre qui me force à faire des compromis, à trop acheter ou à bien à revirer tout simplement de bord. Contrairement à mon exemple de l’autre jour, ici on ne me refuse pas ce que je veux. On m’offre ce que je ne veux pas. Angle différent d’une même problématique? U bet!

Allez, je vous laisse. Faut que je trouve une tasse avec l’anse à gauche, j’ai une petite tendinite au poignet droit – plus capable de me prendre mon p’tit noir bien tassé du matin sans souffrir. Peut-être que mon roi de la vente tri-trottoir en aura trois dans son garage? On s’en reparle. D’ici là, jetez donc un coup d’oeil sur vos coms pour vous assurer que vous n’êtes pas en train d’offrir ce que vous aimeriez vendre plutôt que d’offrir ce que votre consommateur recherche.