Air Canada m’apprenait avant d’entamer mon récent périple à Toronto pour juger les Digital Marketing Awards qu’au lieu d’imprimer ma carte d’embarquement en ligne, je pouvais dorénavant tout simplement m’envoyer via sms ou courriel un code bar.

Arrivé à PET, j’ai eu un petite crainte et je me suis tout-de-même imprimé une carte en papier, au cas où. Pas besoin! L’agent de sécurité était fièrement équipé d’un scanner, et l’agente à l’embarquement m’a scanné le iPhone comme si elle avait fait ça toute sa vie!

Au retour, mêmes étapes. Je me transfère le code bar via sms (par courriel, ça fonctionnait pas, le lien m’amenait vers une page d’erreur…) et hop! TeehOne me revoilà. Encore une fois, par précaution, je m’imprime un ti papier sur une des bornes express. Bien m’en pris. Le monsieur de la sécurité (sans scanner) ne voulait absolument rien savoir de mon joli code bar affiché fièrement sur mon iPhone. J’ai tenté de m’obstiner un brin, mais comme j’aime pas vraiment l’odeur du latex, surtout quand je suis penché vers l’avant les fesses à l’air, j’me la suis fermée et je lui ai montré mon ti papier. À l’embarquement, l’agente n’a jamais scanné mon code bar, mais elle m’a dit qu’elle trouvait bien joli mon téléphone. Dans l’avion, je montre mon bidule à l’agente de bord (sans scanner). Elle me regarde, un brin étonnée, et souriante m’a dit : « J’vais vous faire confiance ».

Ce qui veut donc dire que le déploiement du procédé n’est pas encore terminé et donc, je vous suggère de faire comme moi. Munissez-vous donc d’un backup solide, juste au cas où, comme dans le bon vieux temps quand on allait présenter chez le client muni d’un power point, de copies papier et d’un jeu d’acétates, juste au cas où ;-)