C’est Michel Tremblay qui va être content, Facebook est maintenant disponible en québécois, ou plutôt en français du Canada, comme on dit dans le communiqué.
Est-ce à dire qu’au lieu du nouveau « What’s on your mind », les acadiens pourront avoir leur « J’dirions c’que je pensions » et qu’au lieu de la fonction « Like », ceuzes du Lac pourront avoir leur propre « Fais pas simple » pendant que les montréalais pourrons désormais « donner une bine » à un ami au lieu de les poker.
Dans les faits, les nuances semblent subtiles… J’ai fait un rapide survol de la version canado-française, et les régionalismes sont rares et peu savoureux. Dommage, c’aurait été tellement plus clair d’appeler les applications facebook des « patentes à gosse », ce qui dans la majorité des cas serait beaucoup plus précis comme dénomination, non?
Ce n’est pas une version en québécois (lire « joual »). C'est une version en français québécois standard officiel. C'est très différent de la version française, mais je dirais que c'est encore du meilleur français : on utilise les termes québécois « courriel », « clavardage », « adepte », « école secondaire », « cégep » (tous des termes non utilisés dans la version européenne). En plus, on féminise les noms, ce que les Européens font rarement. Le français du Québec est riche et ne se résume pas au joual. Notre Office québécois de la langue française fait du bien meilleur travail que l'Académie française en France. Ici, les anglicismes sont proscrits et je crois que c'est LA principale différence.
Cordialement.