Juin 2005. Ma première foulée en territoire publicit0-cannois. Entouré de 10 000 publicitaires en provenance de tous les coins de la planète, je plonge à fond dans ce grand buffet de la grande idée. Une semaine à me gaver de pubs toutes aussi riches les unes que les autres. Combiné aux 1664 à 12 piasses du Martinez, cette diète sépare le passionné du tiède spectateur.

Ce qui m’avait surtout étourdi, c’était de constater le niveau de qualité des pièces numériques. En provenance de notre petite province, je découvrais de la bannière qui torche, les amis. Wow.

Sur le coup, la petite déprime. Putain, on pourra jamais faire ça. Puis, à force d’en regarder, d’y réfléchir, de sous-peser la question (toujours plus facile dans l’eau salée de la Méditérannée), j’en suis venu à me dire que ben voyons, au fond, y avait pas grand chose qu’on n’aurait pas pu faire à Montréal. OK, y avait des méga prods nourries avec des budgets internationaux, mais en même temps, y avait tout plein de p’tites patentes ben charmantes, ben inspirantes, ben séduisantes.

J’en étais revenu tout galvanisé (et un peu pucké aussi… vous ai-je parlé du Martinez?). Je rassemblai les troupes, leur partager mes découvertes et à l’action, à nous les grosses idées.

Mais en fait, ça l’a surtout commencé par la conception de bonnes petites idées, des bannières. Tout plein. Ceux qui me connaissent savent très bien mon goût prononcé pour la petite bannière sucrée, si bonne en après-midi, quand tout le monde est en mode zzzzzzz.

Voici quelques petites bannières sucrées qui contiennent de mauzusses de grosses idées.