Florin, c’est mon ami. Top directeur artistique ouèbe, photographe maintes fois récompensé, dont un truc à Londres récemment – rien de moins, publicitaire roumain qui a aussi bossé en télé, poète à ses heures et sociologue diplômé qui s’est intéressé à la phénoménologie de la mort, c’est d’abord et avant tout un grand coeur.

Hier avait lieu le vernissage de son exposition sur son aventure namaiestienne, un petit village de tziganes, clandestinement caché au coeur d’une forêt de la Roumanie profonde. Depuis 7 ans, Florin profite de ses voyages dans son pays natal pour tenter de percer ce petit village. Tantôt mal reçu, tantôt menacé, à force de ténacité gentille (son arme secrète!), il a réussit à tirer une série de clichés très émouvants qui nous ramènent dans un monde quasi boratien mais définitivement très réel.

Pauvreté, misère, c’est le lot quotidien de cette petite bourgade de squaters romanichels. Florin leur a promis qu’avec ses clichés, il amasserait des sous qu’il remettrait à la petite école du village. On l’a laissé photographier ses fantastiques gens.

Phéromone
, l’agence de Florin, a pris en charge l’ensemble de l’exposition où l’on pourra voir en grand format ces superbes portraits, mais aussi faire sa part en achetant un ou quelques clichés. On a même eu la très bonne idée de tirer des formats cartes postales, pour ceux qui veulent garder un beau souvenir de l’oeuvre de Flo tout en donnant un ti coup de main aux mômes de Namaiesti. Tous les sous recueillis seront envoyés à la petite école du village.

Ça se passe à l’Espace 64, 64 rue Prince dans le Vieux et ça l’a lieu jusqu’au 7 mars. Détails sur le site photo de Florin, juste ici.

Way to go Flo!