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Je vous parlais l’autre jour de m’sieur Jaffe. L’automne dernier, il sortait son deuxième opus, Join the Conversation. Afin d’en faire un buzz, il avait invité tous ses fans qui comptaient acheter ce bouquin, à le faire tous en même temps sur amazon, un certain dimanche histoire d’influencer les charts de vente. Toute la journée, Jaffe était au poste et interagissait avec les internautes, tantôt sur Facebook, tantôt via Twitter, et évidemment sur son propre blog. D’un événement relativement banal, ça prenait une proportion digne d’un téléthon. Mais au-delà de l’anecdote, Jaffe ne faisait que mettre en pratique le sujet dont traite son book, l’importance de faire partie de la conversation. Ou plutôt des nombreuses conversations qui ont lieu sur le ouèbe

Plus que jamais, c’est le temps de passer de la communication de masse à la conversation de masse. Chaque jour, à chaque seconde, des millions et des millions de conversations ont lieu sur le ouèbe à propos d’une multitude de sujets, dont votre marque fort probablement. Chat, Facebook, Twitter, blogs, tout autant d’outils à la disposition du consommateur pour parler en bien ou en mal de votre marque. Que vous le vouliez ou non. Et pourtant, je m’étonne encore de voir à quel point les annonceurs sont frileux quant à la chose. Ça me rappelle la pensée magique des enfants. Si quelque chose me fait peur, je me ferme les yeux et hop!, la peur? N’a plus… Les clients n’aiment pas les blogs, parce qu’ils s’y font crucifier par des consommateurs furax.

Quelle belle opportunité! Plutôt que de faire la sourde oreille, profitez-en pour jaser avec ce consommateur. Tentez de comprendre ses doléances. Écoutez-le. S’il a un problème avec vous, il est fort probable que d’autres consommateurs vivent la même situation. En la réglant, non seulement pourrez-vous peut-être ramener vers vous ces brebis égarées, mais il arrive même que le contraire survienne et que le consommateur furax devient votre plus fidèle ambassadeur.

Car ne nous le cachons pas, les attentes des consommateurs sont grandes. Plus ils vénèrent votre marque, plus ils risquent de vous rentrer dedans si vous avez le malheur de leur faire faux pas. Pensons seulement au iPod Dirty Secret des frèes Neistat ou bien encore à Comcast Must Die, et plus près de nous au clip de Jean-François Mercier contre Bell Mobilité. Tous des gestes de frustrations extrêmes de consommateurs qui dans le fond ne faisaient que faire remarquer à ces compagnies une faille dans leur système. Pas compliqué me semble. Quand un client se plaint, c’est qu’il n’est plus satisfait de notre service/produit. Ça vaut la peine de se pencher sur la situation un moment, puis de réagir. Et si on n’est pas d’accord, on le dit. Ouvertement. C’est ça se joindre à la conversation.

Bon, je vous ai pas vraiment parler du livre. Vous savez quoi? Procurez-vous le donc et lisez-le. Ça vous fera faire un pas dans la bonne direction. Et ça se lit très bien sur une terrasse, au milieu de dizaines de conversations ;-)

8/10