Si 2009 se permet d’afficher deux vendredi 13 de suite, je serais bien idiot de me priver de republier ce billet paru le mois dernier. Alors parce qu’il faut toujours qu’une liste soit quantifiée, revoici à ma demande générale la liste des 13 avancements technologiques qui ont permis au ouèbe deuxpointszéro d’être ce qu’il est maintenant.

Ze list, pas dans l’ordre:

Folksonomie
Qui dit 2.0, dit prise en charge par l’usager. Quoi de plus important dès lors de laisser celui-ci nommer ce qu’il voit selon le verbatim qui lui est propre. Quelle joie de voir se monter de lui-même ce thésaurus quand des milliers de personnes se mettent à refléter la nomenclature commune

Fil RSS
La journée que l’homme est devenu son propre TV Hebdo, le ouèbe allait nécessairement changer l’ordre des choses. La Really Simple Syndication est cette possiblité que l’usager a maintenant de suivre ce qui l’intéresse, au moment où ça l’intéresse, tant que ça l’intéresse. Ennemi juré du niouzeletter, le fil RSS va beaucoup plus loin que le simple blog que l’on suit de son aggrégateur. Les podcasts que vous suivez sur iTunes, c’est du RSS aussi. Les status que votre « amie » sur Facebook change aux 5 minutes, là-aussi, on s’inspire de la chose.

Plateformes de blogging
Les WordPress et Blogger de ce monde ont permis une réelle démocratisation de la parole publique qui a accéléré le mouvement deuxpointszéroien. Au point tel où l’on assiste de plus en plus à des refontes de sites qui intégrent plusieurs des fonctionnalités propres au blog quand ils ne sont pas tout simplement bâti directement sur la structure d’une plateforme existante.

Mashup
API, AJAX, PHP ne sont pas des noms d’aéroports, mais certainement des outils et des langages qui permettent à des idées de voler encore plus haut, en combinant deux ou plusieurs applications existantes. Ainsi quand on intégre une base de données dans Yahoo Map comme on l’avait fait pour MasterCard avec les amis de marketel, on obtient une nouvelle application qui nous permet de voir des vidéos ou commentaires de gens sur leurs coups de coeur local.

Microblogging
Petit frère du blog, le microblogging est surtout connu par Twitter, cet outil qui permet de communiquer en 140 caractères max – quoiqu’on voit déjà des snoros qui développent des applications qui permettent d’excéder ce quota, ce qui en fera éventuellement une simple plateforme de blogging. Mais vos status sur Facebook, les clips que vous postez sur YouTube, vos liens del.icio.us sont tous autant d’autres formes de microblogging, à savoir des moyens très pointus et très ciblés de transmettre une information.

Miniaturisation des urls
Quelle idée simple mais drôlement importante pour tous les twitters de la terre que cette possibilité de transformer un long url (pour nos concours chez marketel, on avait choisi http://www.vote4usorwewillboilyourrabbitinspaghettisauce.com) en minuscule chose de rien du tout, comme http://tinyurl.com/c8zxsa.

Créativité conjointe
Les wikis, vous connaissez? Google doc? Tous des moyens qui permettent de travailler conjointement sur un document, hors serveur local. Évidement un autre très grand pas pour l’humanité deuxpointszérioienne.

Moteurs de recherche
Sans commentaire, pcq il y a bien des chances que vous ayez trouvé ce billet via Google justement, comme tout ce que vous cherchez sur le ouèbe. Long tale du long tail.

Bande passante, processeurs, mémoire
Plus d’info, plus vite, plus. Bien que chat rooms et discussion boards existaient déjà du temps du 56k, cette poussée fulgurante des moyens de transmission, de traitement et de stockage de l’information ont rendu le citoyen digital égal aux grandes entreprises de communication.

Open ID
Je le nomme lui, mais je parle ici de cette normalisation qui permet de plus en plus d’accéder à l’ensemble de son arsenal 2.0 sans devoir passer la moitié de la journée à entrer des mots de passe.

Push to mobile
Bien qu’on soit terriblement en retard de ce côté, l’intégration des mobiles dans l’arsenal deuxpointszérioiens démontre hors de tout doute que ce phénomène n’est pas platform-centric, mais bien human-centric. À l’ère du 2.0, le medium n’est plus le message, mais le message le médium.

Réseaux sociaux
Sans tout ce qui précède, aucun de ces sites n’existeraient. Paradoxalement, c’est par la création de ces sites qu’on développe de nouveaux outils, de nouvelles technologies, de nouveaux procédés qui permet à l’homo deuxpointszérus de s’exprimer, d’échanger, de collaborer, bref de vivre en ligne de la même façon qu’il le fait dans First Life.

Ouais, ouais, je sais. Y en a juste douze. Mais si les buildings, les hôtels et les repas de famille évitent le chiffre maléfique, j’vois pas pourquoi je serais celui qui chercherait le trouble ici… Pas parce que j’ai vécu pendant une vingtaine d’années au 666-13ième avenue qu’il faut continuer à tirer le yable par la queue, aussi 2.0 soit-il!