En 2007, la donne change. Pour la première fois, une pièce publicitaire se mérite à la fois le Grand Prix films et le Grand Prix ouèbe. Des deux côtés, ça chiale. C’est pas une pub télé, c’est un spot viral. C’est pas interactif, y a pas de pitons.

Pendant que les experts s’époumonent, les gens eux s’envoient par millions le spot Evolution. Sur YouTube, des millers de personnes commentent, et rançon de la gloire, plusieurs le pastichent.

Pour la première fois (enfin, pas vraiment la première fois, mais avouez que ça l’a fessé fort), le consommateur devenait lui-même le média d’une com. Pour la première fois, le consommateur devenait non seulement relais entre la marque et ses proches, mais également accélérateur.

De par la technologie numérique, le consommateur a maintenant les moyens de spinner à des hauteurs stratosphériques si hautes qui Guy Laliberté doit en voir passer une couple de là-haut.

Et de plus en plus, c’est ce qu’on va voir sortir de Cannes. Des campagnes qui dévordent du cadre traditionnel de la campagne, des idées qui continuent à pousser, des consommateurs au coeur même de l’expérience, du contenu laissé entre les mains des consommateurs, une libération de l’idée pour lui permettre d’atteindre sa véritable taille.

Voici quelques pas pires grandes idées digitales:

Best job in the world
Ecodrive
Why so serious
Whopper sacrifice