Pas rapport, me direz-vous. J’vous raconte pareil.

L’autre jour, je me faisais une petite navette extrême à pied sur Saint-Laurent entre les bureaux de Brad et ceux d’Enfant Terrible. Deux meetings back à back, comme disent les russes. Chemin faisant, je zieute l’épicerie qui précède le Pharmaprix. J’y entre. J’ai un besoin urgent de Red Bull, ça presse.

Je fais les allées, rien. En désespoir de cause, penaud, je vais vers la caissière quand je vois enfin LE frigo. Tout plein de boissons énergie, name it, sont toutes là! Sauf la Red Bull…. Biz, biz,biz…. Allez, on renoue avec les premiers amours, je me prends une tite canette de Guru. Ça va faire la job. Je vais à la caisse, règle mon achat puis me dirige vers la sortie.

Que ne vois-je? Un autre frigo, uniquement rempli de Red Bull. Entre les caisses et la sortie, juste à côté de la porte… Hellloooooo!!! Les seules personnes qui passent par là, ce sont les clients qui ont déjà réglé leurs emplettes! Les mains pleines de sacs, ils vont pas ouvrir la tite porte pour prendre une tite canette! Et même si ça se pouvait, faudrait qu’ils sortent pour entrer à nouveau payer leur nouvel achat spontané. Vont se faire arrêter, les pauvres assoiffés de la dernière chance!

Dans la suite de gestes que pose un consommateur pour effectuer un achat, vient un moment où il est trop tard. T’as beau y mettre le paquet et te négocier une exclusivité (à gros prix, j’imagine), quand il est trop tard, il est trop tard.

Les condoms, ils les vendent dans les toilettes du bar, c’est pour une raison. Idem pour les barres de chocolat et les magazines qu’ils te les foutent sous les yeux pendant que tu fais la queue chez iga le dimanche soir à 17h15. Y a une raison.

Et vous, en avez-vous des frigos plein de Red Bull dans votre site? C’est facile à remarquer, ils restent pleins.