Fort de sa popularité croissante au cours des deux dernières années, Twitter commence déjà à souffrir de son succès. Bien non, pas parce que ce n’est déjà plus cool d’utiliser l’application laconique, mais bien parce qu’un mélange de nouvelle technologie et de foule, ça attire toujours les spammers. Ou peut-être devrait-on parler ici de twammers, de twatters ou de spitters….

À ce jour, on pourrait catégorises ces nouvelles taches en trois groupes distincts: les techno rapaces, les colleux et les ben fatiguants.

Les technos rapaces, possiblement inspirés par Lyne la pas fine, agissent délibérément de manière « méchante ». Ils usurpent l’identité des autres ou développent des outils tels que ces sniffers qui cherchent automatiquement des mots-clé et qui s’abonnent aux tweeple qui ont utilisés ces mots-clé . Pas plus tard que cette semaine, j’avais Amazon et deux-trois autres trucs qui se sont mis à me suivre. wtf? Bref, on retourne à l’ère d’avant le opt-in et je vous promets qu’on va se faire suer un bon coup. Car pour l’instant, ça ne fait que tout juste commencer. Attendez que les sites de casinos et de porn s’y mettent.

Les colleux, on peut voir ça comme les Témoins de Jérolas du ouèbe. Faciles à reconnaitre, généralement, ils n’ont pas publié de tweets, suivent 32598 personnes et sont elles-même suivies par une seule personne, fort probablement eux-même, sous un autre compte. L’impact n’est pas grand, vu qu’ils ne postent pas, ça ne dérange pas vraiment, mais à la longue, ça tanne de sentir continuellement ce souffle virtuel dans son cou.

Dans le cas des ben fatiguants, le problème vient de l’humain, et surtout de sa quête éternelle d’un sens à sa vie. Prolongation des colleux, curieusement le phénomène se renverse ici. Les ben fatiguants ne suivent pas, ils veulent se faire suivre. Ultimement, c’est toute la terre qu’ils voudraient qui les suive. Et en attendant, ils agissent comme si c’était le cas.

Tous les matins, ils saluent la terre entière, nous raconte leurs cacas et leurs bobos, utilisent des bots pour envoyer des messages automatisés de bienvenue aux illuminés qui auront découvert la voix divine, puis un autre message automatisé pour nous annoncer qu’heureux élu, nous faisont maintenant partie de ses ouailles. N’allons surtout pas accuser la technologie ici. C’est un humain (ou 23 000!!!) qui a décidé d’automatiser sa relation, c’est pas une compagnie!

Moyen facile de les reconnaitre, ils agissent comme s’ils étaient vos amis, et ça vous tombe sur les nerfs. Ce qui étrangement, malgré cette pseudo-deuxpointszéorisations de la communication, nous ramène tout platement à la communication One 2 Many…

Y en n’aura pas de facile…